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Le 21 février, le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé à la radio que son pays va renforcer ses effectifs au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité au Mali (MINUSMA). Le président a soutenu que le Mali est actuellement « l’épicentre du terrorisme » et s’est engagé à augmenter la part de ses troupes en accord avec les autorités maliennes et la MINUSMA.
Le Tchad est actuellement le premier contributeur de troupes au sein de la MINUSMA avec plus de 1400 personnels mobilisés (selon les chiffres de novembre 2021) auxquels devraient donc s’ajouter environ un millier d'hommes supplémentaires, comme l’a précisé le porte-parole de l’armée, Azem Bermandoa Agouna. Le 18 décembre déjà, le Mali avait donné son accord pour l’envoi par le Tchad de casques bleus supplémentaires.
Cette déclaration intervient trois jours après l’annonce de la fin de l’Opération Barkhane et du retrait des troupes françaises du Mali par le Président français, Emmanuel Macron. Malgré les relations étroites qu’entretiennent la France et le Tchad, Mahamat Déby a rejeté toute perspective de retrait des troupes tchadiennes, affirmant qu’il n’était pas le moment de quitter ce pays au regard de la menace terroriste qui y persiste.
- Crédit image : Des casques bleus tchadiens effectuent une patrouille dans la région de Ménaka (septembre 2019) UN Photo/Harandane Dicko