
Au cours des deux années écoulées, trois audits distincts ont souligné les faiblesses de l’Architecture de paix et sécurité des Nations unies – notamment la fragmentation de cette architecture et l’éparpillement des compétences et prérogatives, minant la cohérence de son action.
Si nombre de ces manquements peuvent être imputés à la transformation de la nature des conflits, certaines faiblesses observées sont liées à des obstacles managériaux et structurels. Dans leur rapport pour le Center on International Cooperation, Sarah Cliffe et Alexandra Novosseloff suggèrent que la prise de fonction d’un nouveau secrétaire général favorable à une réforme du pilier « paix et sécurité » des Nations unies, constitue un momentum que les États membres devraient saisir. Ce rapport offre des pistes de réflexion intéressantes pour une réforme du siège des Nations unies, identifié comme source de compétition des prérogatives et de chevauchement des compétences, diminuant l’impact des actions de l’architecture de paix et sécurité de l’ONU.
Source : Sarah Cliffe et Alexandra Novosseloff, “Restructuring the UN Secretariat to strengthen preventative diplomacy and peace operation”, International on Center Cooperation, février 2017, New York.
Crédit photo : UN Photo/Andrea Brizzi