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A l’approche du renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui s’achève le 31 mars 2018, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) a publié, le 1er mars 2018, un rapport proposant ses recommandations au Conseil de sécurité des Nations unies...
Ce rapport, intitulé L’art du possible : le nouveau mandat de la MONUSCO, attire l’attention du Conseil de sécurité sur le lien étroit entre la nature du conflit en cours en République démocratique du Congo (RDC) et l’impasse politique dans laquelle le pays est empêtré.
En effet, selon le GEC, l’établissement d’un environnement propice à des élections crédibles doit être au cœur du processus de renouvellement du mandat de la MONUSCO et il incombe au Conseil de sécurité de s’assurer de la prise en considération prioritaire de cette thématique afin de pallier à la persistance des conflits ainsi qu’à la recrudescence des violences dans le pays.
Concrètement, les conditions du soutien de la MONUSCO au processus électoral se matérialiseraient par l’autorisation des manifestions de l’opposition, la libération des prisonniers politiques, la fin du dédoublement controversé des partis politiques et la garantie de l’impartialité des institutions électorales. Aussi, si d’aventure il s’avérerait que l’intention du gouvernement congolais n’est pas de réunir les conditions nécessaires à l’organisation des élections crédibles, le GEC recommande à la MONUSCO ainsi qu’aux bailleurs de retirer leur soutien logistique et financier.
- Rapport du Groupe d’étude sur le Congo, L’art du possible : Le nouveau mandat de la MONUSCO, 1er mars 2018.