À l’occasion de son discours lors de la 73e assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre, Donald Trump a annoncé vouloir limiter la contribution américaine à 25 % du budget des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Les États-Unis, qui contribuaient jusqu’à présent à hauteur de 28,5 % du budget des OMP (qui s’élève cette année à 6,689 milliards de dollars), souhaitent ainsi inciter les autres États membres « à partager ce lourd fardeau ». Cette volonté de l’administration Trump de diminuer les dépenses liées aux OMP n’est pas nouvelle. En effet, en juillet 2017, c’est en partie sous l’impulsion américaine que le budget des opérations onusienne avait été réduit d’un milliard de dollars (soit une diminution de 13 %).

Le président congolais Joseph Kabila a pris la parole à la tribune des Nations unies le même jour et a, pour sa part, réitéré sa demande d’un départ effectif de la MONUSCO, en dénonçant l’ingérence de certains États. Alors que des élections sont en préparation pour le mois de décembre prochain – après deux ans de retard – l’aide logistique proposée par la MONUSCO a été rejetée par la Commission électorale nationale indépendante. L’opposant en exil, Moïse Katumbi, a réagi aux propos de M. Kabila en rappelant « le niveau d’insécurité en RDC, l’absence d’avancées du processus électoral, la triche qui se prépare ».

 

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