Le 24 décembre, le quartier du PK5 à Bangui était en proie à des violences entre commerçants et milices d’auto-défense. En réponse à ces violences, la MINUSCA a dépêché une force de réaction rapide sur les lieux afin de contenir et surveiller la situation. Selon la MINUSCA, cette dernière et UNPOL (Police des Nations unies) ont « bouclé toutes les routes menant au marché du PK5 et ont accru les patrouilles pour assurer la protection des civils (POC) ». La Mission a également escorté la Direction générale de la protection civile de la RCA pour atteindre le PK5 avec des pompiers et des ambulances pour maîtriser les incendies et évacuer les blessés.

Cet épisode de violences a fait 33 morts. Le quartier du PK5, où les commerçants se retrouvent souvent victimes des « activités prédatrices des gangs criminels du quartier », échappe au contrôle étatique depuis l’éclatement du conflit en 2013.

Toutefois, le 31 décembre dernier, la porte-parole de la MINUSCA a officiellement déclaré le PK5 comme « zone sans arme ». Le même jour, le Ministre de la Sécurité centrafricain, Jean Willybiro-Sako, a annoncé que toute personne porteuse d’une arme sera désarmée, arrêtée ou neutralisée en cas de résistance.

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Source photo : UN Photo/Eskinder Debebe 

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