La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), déployée depuis 2013, a été confrontée à une dégradation de la situation sécuritaire au Mali depuis son lancement, ainsi qu’à la propagation du terrorisme dans le Sahel. Les divers groupes islamistes, profitant de la faiblesse des États dans la région utilisent la porosité relative des frontières pour se procurer des revenus à travers le trafic, mais aussi comme opportunité spatiale afin d’échapper aux forces nationales et internationales présentes.

Si certaines de ces dernières ont la possibilité d’agir au-delà des frontières, ce n’est pas le cas de la MINUSMA. Celle-ci, dans la continuité de plus d’un demi-siècle de missions de maintien de la paix, voit son champ d’action limité au territoire d’un seul pays, le Mali. Pourtant, une tentative de conceptualisation régionale existe bel et bien au travers de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel ; sans résultats probants. Une preuve en est le partage d’information extrêmement ténu entre la MINUSMA et les autres initiatives des Nations unies, comme les équipes de pays...

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